Corpus du Christ, du retable de la Crucifixion


À propos de cette œuvre
Corpus of Christ était à l'origine le point focal d'un grand triptyque combinant peinture et sculpture qui a été commandé en 1390 par Philippe le Hardi, Duc de Bourgogne, pour la chartreuse nouvellement fondée de Champol à l'extérieur de Dijon. Philippe a conçu ce monastère comme lieu de sépulture dynastique, et lui et ses successeurs l'ont doté de trésors artistiques. Le triptyque était une collaboration entre deux artistes importants des territoires flamands contrôlés par Philippe le Hardi :le sculpteur Jacques de Baerze et le peintre Melchior Broederlam. Lorsqu'il est ouvert, le retable montrait des reliefs sculptés de la Crucifixion, l'Adoration des Mages, et la mise au tombeau avec des figures de saints debout. Le centre doré pouvait être recouvert d'ailes mobiles dont les dos, peint avec des scènes de l'Enfance du Christ par Broederlam, étaient visibles à la fermeture du retable. Le triptyque survit encore à Dijon (Musée des Beaux-Arts), mais la figure centrale du Christ crucifié a été supprimée pendant la Révolution française. Même séparé de son contexte dans le retable, cependant, le Christ crucifié reste une œuvre puissamment expressive. Les mains et les pieds tendus et les traits terreux du Christ sont observés de manière réaliste, tandis que le contour incurvé de son torse et les plis de son pagne reflètent un idéal plus courtois. Statut à la vue, Galerie 237 Département Peinture et Sculpture d'Europe Artiste Jacques de Baerze Titre Corpus of Christ, du retable de la Crucifixion Origine Flandre Date 1391-1399 Noyer moyen avec dorure et traces de polychromie


Sculpture
Sculpture