Ancien Ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata
Ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata" style="width:100%" class="unveil" />
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Ces quatre villes anciennes, fondée aux XIe et XIIe siècles, ont été construits à l'origine pour desservir les importantes routes commerciales des caravanes qui ont commencé à traverser le Sahara. Ils comprennent des exemples exceptionnels d'établissements et étaient synonymes de culture, vie sociale et économique au cours de plusieurs siècles. Ces centres commerciaux et religieux sont devenus le foyer de la culture islamique.
Développé entre les XIIe et XVIe siècles, les villes constituent une succession d'étapes le long de la route commerciale transsaharienne avec un tissu urbain remarquablement préservé, et des maisons aux patios densément peuplées dans des rues étroites autour d'une mosquée avec un minaret carré. Ils témoignent d'un mode de vie traditionnel, centré sur la culture nomade des populations du Sahara Occidental. Les cités médiévales conservent une morphologie urbaine spécifique sauvegardée avec des ruelles étroites et sinueuses, maisons construites autour de cours centrales et d'une architecture originale en pierre décorative. Ils illustrent également des exemples remarquables d'adaptation de la vie urbaine aux conditions climatiques extrêmes du désert, tant au niveau des modes de construction que de l'occupation de l'espace et des pratiques agricoles.
Les racines des villes remontent à plus de sept siècles, résultant en des ensembles urbains qui témoignent de l'intensité des changements liés à l'important commerce transsaharien ouest-est et nord-sud. Les quatre villes étaient des centres prospères d'où rayonnait une intense vie religieuse et culturelle. Ces ksour sont situés aux limites sud du désert saho-sahélien et sont devenus au fil du temps des étapes incontournables pour les routes caravanières reliant l'Afrique du Nord et les régions fluviales d'Afrique de l'Ouest, mais aussi toute la zone de savane.
Critère (iii) :Les Ksour sont un témoignage unique d'une culture et d'un commerce nomades en milieu désertique. Leurs racines remontent au Moyen Âge. Implanté dans un environnement désertique bordant le Maghreb et les grands ensembles du « bilad es-soudan », ce sont des centres prospères d'où rayonne une intense vie religieuse et culturelle.
Critère (iv) :Les anciens ksour sont des villes médiévales présentant un exemple exceptionnel du type d'ensembles architecturaux illustrant sept siècles d'histoire humaine. Ils contiennent une architecture en pierre originale et décorative, et présenter un modèle typique d'habitat des ksour sahariens, particulièrement bien intégré à l'environnement. Leur tissu urbain est dense et dense; avec des ruelles étroites et sinueuses qui courent entre les murs extérieurs vierges des maisons à cour.
Critère (v) :Ces villes historiques vivantes sont un exemple exceptionnel d'établissement humain traditionnel et le dernier témoignage d'un mode original et traditionnel d'occupation de l'espace, très représentatif de la culture nomade et du commerce à longue distance en milieu désertique. En raison de ces caractéristiques particulières, des entrepôts ont été construits pour protéger leurs marchandises, et les villes ont évolué pour devenir les foyers brillants de la culture et de la pensée islamiques.
Intégrité (2009)
La zone inscrite intègre tous les attributs nécessaires pour exprimer la valeur universelle exceptionnelle. Le cadre des villes et leur relation avec le milieu désertique, essentiel pour comprendre leur rôle, est devenu vulnérable ces dernières années en partie à cause des pressions du développement.
Authenticité (2009)
Au moment de l'inscription, les quatre villes avaient conservé leur forme et leurs matériaux d'origine à un degré remarquablement élevé, essentiellement en raison de la détérioration progressive et de la migration de la population sur une longue période sans qu'aucune restauration n'ait été entreprise. Lorsque les travaux de restauration ont commencé dans les années 1980, les techniques employées étaient pleinement conformes aux meilleures pratiques. Récemment, l'authenticité du site est devenue vulnérable aux changements socio-économiques et climatiques, en raison à la fois des transformations apportées aux maisons et du manque de compétence technique.
Exigences de gestion et de protection (2009)
La loi 46-2005 relative à la protection du patrimoine culturel matériel constitue le cadre juridique de la gestion et de la mise en valeur des Anciens Ksour de Mauritanie. Le ministère de la Culture est l'autorité chargée de l'application des lois concernant la protection des biens culturels. La Direction du patrimoine culturel veille au respect des normes et procède à un inventaire des biens culturels de ces villes. Il supervise les travaux de la Fondation nationale des villes anciennes qui opère dans ces villes et en assure la gestion, préservation, présentation et développement des activités socio-économiques. La Fondation nationale pour les villes anciennes a élaboré un cadre qui sera suivi d'un plan de gestion une fois le fonds établi pour les villes anciennes du bien et ses zones tampons. Le problème des ensablements et de la désertification auxquels sont confrontées les villes ainsi que les mutations socio-économiques, sont autant de véritables enjeux pour la gestion de ces villes dans la préservation de ces perles du Sahara.
Il est nécessaire de renforcer les conditions de protection, la planification et la gestion afin de répondre aux défis rencontrés, particulièrement, veiller à ce que les bâtiments conservent leurs structures distinctives, décoration, forme et configuration.
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Ces quatre villes anciennes, fondée aux XIe et XIIe siècles, ont été construits à l'origine pour desservir les importantes routes commerciales des caravanes qui ont commencé à traverser le Sahara. Ils comprennent des exemples exceptionnels d'établissements et étaient synonymes de culture, vie sociale et économique au cours de plusieurs siècles. Ces centres commerciaux et religieux sont devenus le foyer de la culture islamique.
Développé entre les XIIe et XVIe siècles, les villes constituent une succession d'étapes le long de la route commerciale transsaharienne avec un tissu urbain remarquablement préservé, et des maisons aux patios densément peuplées dans des rues étroites autour d'une mosquée avec un minaret carré. Ils témoignent d'un mode de vie traditionnel, centré sur la culture nomade des populations du Sahara Occidental. Les cités médiévales conservent une morphologie urbaine spécifique sauvegardée avec des ruelles étroites et sinueuses, maisons construites autour de cours centrales et d'une architecture originale en pierre décorative. Ils illustrent également des exemples remarquables d'adaptation de la vie urbaine aux conditions climatiques extrêmes du désert, tant au niveau des modes de construction que de l'occupation de l'espace et des pratiques agricoles.
Les racines des villes remontent à plus de sept siècles, résultant en des ensembles urbains qui témoignent de l'intensité des changements liés à l'important commerce transsaharien ouest-est et nord-sud. Les quatre villes étaient des centres prospères d'où rayonnait une intense vie religieuse et culturelle. Ces ksour sont situés aux limites sud du désert saho-sahélien et sont devenus au fil du temps des étapes incontournables pour les routes caravanières reliant l'Afrique du Nord et les régions fluviales d'Afrique de l'Ouest, mais aussi toute la zone de savane.
Critère (iii) :Les Ksour sont un témoignage unique d'une culture et d'un commerce nomades en milieu désertique. Leurs racines remontent au Moyen Âge. Implanté dans un environnement désertique bordant le Maghreb et les grands ensembles du « bilad es-soudan », ce sont des centres prospères d'où rayonne une intense vie religieuse et culturelle.
Critère (iv) :Les anciens ksour sont des villes médiévales présentant un exemple exceptionnel du type d'ensembles architecturaux illustrant sept siècles d'histoire humaine. Ils contiennent une architecture en pierre originale et décorative, et présenter un modèle typique d'habitat des ksour sahariens, particulièrement bien intégré à l'environnement. Leur tissu urbain est dense et dense; avec des ruelles étroites et sinueuses qui courent entre les murs extérieurs vierges des maisons à cour.
Critère (v) :Ces villes historiques vivantes sont un exemple exceptionnel d'établissement humain traditionnel et le dernier témoignage d'un mode original et traditionnel d'occupation de l'espace, très représentatif de la culture nomade et du commerce à longue distance en milieu désertique. En raison de ces caractéristiques particulières, des entrepôts ont été construits pour protéger leurs marchandises, et les villes ont évolué pour devenir les foyers brillants de la culture et de la pensée islamiques.
Intégrité (2009)
La zone inscrite intègre tous les attributs nécessaires pour exprimer la valeur universelle exceptionnelle. Le cadre des villes et leur relation avec le milieu désertique, essentiel pour comprendre leur rôle, est devenu vulnérable ces dernières années en partie à cause des pressions du développement.
Authenticité (2009)
Au moment de l'inscription, les quatre villes avaient conservé leur forme et leurs matériaux d'origine à un degré remarquablement élevé, essentiellement en raison de la détérioration progressive et de la migration de la population sur une longue période sans qu'aucune restauration n'ait été entreprise. Lorsque les travaux de restauration ont commencé dans les années 1980, les techniques employées étaient pleinement conformes aux meilleures pratiques. Récemment, l'authenticité du site est devenue vulnérable aux changements socio-économiques et climatiques, en raison à la fois des transformations apportées aux maisons et du manque de compétence technique.
Exigences de gestion et de protection (2009)
La loi 46-2005 relative à la protection du patrimoine culturel matériel constitue le cadre juridique de la gestion et de la mise en valeur des Anciens Ksour de Mauritanie. Le ministère de la Culture est l'autorité chargée de l'application des lois concernant la protection des biens culturels. La Direction du patrimoine culturel veille au respect des normes et procède à un inventaire des biens culturels de ces villes. Il supervise les travaux de la Fondation nationale des villes anciennes qui opère dans ces villes et en assure la gestion, préservation, présentation et développement des activités socio-économiques. La Fondation nationale pour les villes anciennes a élaboré un cadre qui sera suivi d'un plan de gestion une fois le fonds établi pour les villes anciennes du bien et ses zones tampons. Le problème des ensablements et de la désertification auxquels sont confrontées les villes ainsi que les mutations socio-économiques, sont autant de véritables enjeux pour la gestion de ces villes dans la préservation de ces perles du Sahara.
Il est nécessaire de renforcer les conditions de protection, la planification et la gestion afin de répondre aux défis rencontrés, particulièrement, veiller à ce que les bâtiments conservent leurs structures distinctives, décoration, forme et configuration.